Œuvre martiale 2010
RÉSUMÉ ET SENS DE L’ŒUVRE MARTIALE FLA5H BACK
« Il me semble que ce qui peut être intéressant dans l’histoire d’une vie, c’est ce qu’elle contient d’universel. »
FLA5H BACK met en scène l’homme à travers les époques de la préhistoire au futur en passant par les esclaves d’Égypte, les moines et les chevaliers du Moyen-âge, les pirates et l’industrialisation. Cette réflexion rétroactive tente de répondre à la question qui est le point de départ de l’œuvre martiale et qui la sous-tend : « Quels sont les dénominateurs communs à la vie de tous les hommes d’hier, d’aujourd’hui et de demain ? »
Suite à un long questionnement, cette hypothèse s’est manifestée : « Toute vie humaine ne serait-elle pas une tentative de communication, d’entrer en relation avec l’autre ? » La naissance elle-même ne serait-elle pas un moyen d’entrer en communication avec le monde ? Une communication certes imparfaite, partielle, passagère, éphémère qui avortera indubitablement avec la mort, une communication qui est le plus souvent, il est vrai, un échec, où se côtoient maladroitement deux ou plusieurs monologues. Cet échec de la véritable communication ne serait-il pas à la source de tous les drames humains et peut-être ceux de d’autres ordres également ?
Mais parfois, dans de rares moments privilégiés lors desquels les circonstances comme les états d’esprit sont favorables, il arrive que la véritable rencontre ait lieu, que l’instant soit propice à une réelle communion, à un riche dialogue entre les corps et les âmes.
Vivre, c’est chaque instant prendre le risque de ne pas parvenir à l’autre, de ne pas y accéder complètement mais c’est aussi prendre celui d’arriver à entrer en véritable communion avec lui, là où le temps suspend enfin son vol, l’espace d’un court trépas, comme un clin d’œil complice à celui qui nous attend tous inévitablement au bout du chemin.
Mais rassurons-nous, ce n’est pas parce que la communication n’a pas lieu maintenant, qu’elle n’aura jamais lieu… Il est de ces relations en retard, de ces communions qui manquent de synchronisme, de ces rencontres que l’on attend plus, et qui, par miracle, adviennent comme un vol d’outardes sur l’hiver de nos existences humaines, comme une page blanche qui trouve enfin les mots pour écrire son histoire…
Scènes (époques et dénominateurs communs) :
1 : | De la durée de la vie humaine |
2 : | L’histoire de l’humanité en 500 volumes |
3 : | La préhistoire (se nourrir, respirer, avoir peur, volonté de survivre) |
4 : | L’Égypte (souffrir, penser, dominer/se soumettre, se questionner sur le sens) |
5 et 6 : | Le Moyen-âge (la relation à l’autre, le désir d’évolution, la transmission du savoir, le sentiment d’appartenance) |
7 : | La piraterie (rire, le désir de possession, ressentir, la peur de la différence) |
8 : | L’industrialisation (la robotisation et la perte d’humanité, la négation des émotions, l’endormissement, la perte des repères et de l’Essentiel) |
9 : | Le futur (l’individualisme, la tyrannie du temps, l’opposition) |
10 : | La rédemption (l’espoir, la force de la transmission, la création de demain) |